Médiator, lasagnes au cheval, prothèses PIP, Affaire Clearstream, Luxleak et logiciel fraudeur de Volkswagen, la liste de révélations aux conséquences sanitaires ou sociales désastreuses semblait ne plus finir ces dernières années. Les députés européens, dont la quasi-totalité des députés français, viennent de potentiellement y mettre fin.
Non pas en encadrant les pratiques des industriels ou acrobates de la finance mais au contraire en donnant toute latitude aux entreprises d’exiger des réparations financières en cas d’utilisation « illégale » d’informations confidentielles. Directive « secret des affaires » disent-ils ! En plein Panama papers, la cible est toute trouvée : les journalistes et lanceurs d’alerte qui font encore du bon boulot.
S’il n’y a pas de cadavre, il n’y a pas de crime !
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