Aller au contenu de la page

Attention : Votre navigateur web est trop ancien pour afficher correctement ce site internet.

Nous vous recommandons une mise à niveau ou d'utiliser un autre navigateur.

Accueil > Éditos de bulletins > 2012 > mars > 19

Philippe POUTOU, candidat du monde du travail !

Philippe POUTOU a déposé sa candidature officielle à l’élection présidentielle 2012, en même temps que les 500 parrainages d’élus qui lui étaient nécessaires. Il sera donc bien là pour dire que ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise du capitalisme, que des mesures radicales de sauvegarde des salaires, emplois, amélioration des conditions de vie et de travail, sont nécessaires et devront être imposées par les luttes des exploités et des opprimés.

Pour dire que l’interdiction des licenciements, la hausse générale des salaires d’au moins 300 € nets, la retraite pleine et entière à 60 ans, des logements décents pour tous, oui, c’est possible. Mais c’est possible non pas en se contentant de glisser un bulletin dans une urne, mais par la convergence de toutes nos luttes en une puissante riposte venue d’en bas. Il n’y aura pas de changement de rapport de forces sans un raz de marée du monde du travail.

Car l’affrontement est rude, entre la bourgeoisie qui maintient ses profits avec tout un arsenal de lois et prétendues réformes, et la classe ouvrière qui paie la facture par la baisse constante de son niveau de vie. La crise n’est pas pour tout le monde. Les actionnaires du CAC 40 ne sont pas sur la paille. Ils continuent au contraire à encaisser des records de dividendes, au vu et au su de tous, à l’exaspération du plus grand nombre. Les grands patrons de l’automobile et leurs mafias, par exemple, continuent à s’en mettre plein les poches. Le dividende par action Renault passe de 30 centimes à 1,16 € cette année : + 286 % ! 340 millions d’euros seront donc versés aux actionnaires. Augmenter les 36 000 salariés de l’entreprise de 300 € nets ne reviendrait qu’à 250 millions par an, cotisations sociales incluses.

Salaires comme licenciements ou fermetures d’entreprises engendrent des coups de colère et des luttes. Chez Pétroplus, Lejaby, Citroën-Aulnay, Arcelor Florange pour ne parler que des plus « médiatisés ». Au point que tous les candidats qui défendent ce système d’exploitation, de Nicolas Sarkozy à François Bayrou, en passant par François Hollande ou Marine Le Pen, se sont sentis obligés de montrer leur nez à la porte d’entreprises… et de lancer quelques gadgets auxquels les travailleurs en colère ne croient pas.

Seule l’extrême gauche défend un programme de classe, pour les travailleuses et travailleurs. Notre candidat, Philippe POUTOU, ouvrier de l’automobile, celui du Nouveau Parti Anticapitaliste, mais aussi Nathalie ARTHAUD, enseignante dans des quartiers populaires, candidate de Lutte Ouvrière. Deux porte-parole pour une seule extrême gauche, l’important est qu’ils représentent les intérêts fondamentaux du monde du travail, face à tous ces politiciens qui se disputent les places du prochain gouvernement afin de préserver les intérêts de la bourgeoisie.

L’important est de préparer les échéances à venir, la riposte contre les sales coups contre les classes populaires qui, quel que soit l’élu, vont tomber encore plus drus. L’important est de savoir qu’il va falloir en découdre par les luttes, TOUS ENSEMBLE, et que sans offensive ouvrière généralisée, la bourgeoisie ne lâchera pas prise.

Pendant les quelques semaines qui nous séparent du 22 avril, c’est ce programme de défense des intérêts fondamentaux des travailleurs que Philippe POUTOU va défendre. Pas simplement pour une sage « insurrection citoyenne », comme le propose Jean-Luc Mélenchon, ne misant que sur les urnes et une VI° République qui conserverait et continuerait le système comme les précédentes. Mais pour une insurrection du monde du travail qui ne respectera pas l’ordre capitaliste existant.

Imprimer Imprimer cet article