Le 26 novembre dernier, la Corée du Sud connaissait les plus importantes manifestations de son histoire, avec, d’après les chiffres des organisateurs, 1,3 million de manifestants à Séoul, à 200 mètres du palais de la présidente dont ils exigent la démission. Sous la pression de la rue, le parlement a voté le 9 décembre dernier la destitution de la présidente Park Geun-hye.
Cette dernière (fille d’un ex-dictateur militaire) est impliquée dans un vaste scandale de corruption, impliquant les grands conglomérats capitalistes du pays, les fameux chaebols tels que Samsung ou Hyundai.
Pour satisfaire les manifestants, les dirigeants des chaebols, qui sont les véritables maîtres du pays, ont été auditionnés au parlement et vertement tancés. Mais se payer la tête de quelques dirigeants ne suffira sans doute pas à calmer la colère populaire contre leur dictature économique.