Aller au contenu de la page

Attention : Votre navigateur web est trop ancien pour afficher correctement ce site internet.

Nous vous recommandons une mise à niveau ou d'utiliser un autre navigateur.

Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 108, novembre 2016 > DOSSIER : Cirque électoral aux États-Unis, l’envers du décor

DOSSIER : Cirque électoral aux États-Unis, l’envers du décor

Les méandres du système électoral

Mis en ligne le 10 novembre 2016 Convergences Monde

La Californie est l’État le plus peuplé des États-Unis (près de 40 millions d’habitants en 2014), au sixième rang économique du monde (équivalent à la France). Mais les votes des Californiens ne joueront aucun rôle dans le choix du prochain président. En effet, le vote final ne procède pas d’un suffrage universel direct mais d’un système complexe de grands électeurs, dit du « Collège électoral » : le nombre de membres de ce collège électoral se base sur le nombre d’élus de chaque État représentés au gouvernement fédéral. En outre, la majorité des États fonctionne sur le système du « vainqueur rafle tout » (« winner-takes-all »). Aussi, en Californie, à majorité démocrate, tous les membres du collège électoral seront démocrates et tous les votes iront à Clinton.

Voilà pourquoi on ne mène guère campagne en Californie, sinon parmi les riches pour obtenir des dons. La plupart des gens ont le sentiment que leur vote ne signifie rien, ce qui est la réalité. En revanche, du côté des petits États dont la population est à majorité blanche, le vote est plus serré et la campagne des présidentielles plus intense. Ce sont ces États qui peuvent faire la différence lors d’un score serré. C’est ainsi que Al Gore (candidat démocrate aux présidentielles de 2000) avait remporté le vote populaire mais perdu au niveau du collège électoral au bénéfice de George Bush junior. La plupart des gens ne comprennent pas vraiment comment fonctionne ce système et en voient seulement l’enjeu… ou l’absence d’enjeu.

K.B.

Mots-clés : |

Imprimer Imprimer cet article

Abonnez-vous à Convergences révolutionnaires !

Numéro 108, novembre 2016

Mots-clés