Suite à la mort d’une jeune femme ivoirienne, laissée sans secours alors qu’elle était gravement malade, une révolte a éclaté dans un centre de détention pour migrants à Cona en Italie pour dénoncer la surpopulation et les conditions de vie. Cet événement illustre la dégradation des conditions d’hébergement dans ces centres de plus en plus privatisés et soumis à une logique de rentabilité.
En Italie, comme en France et partout en Europe, des multinationales connaissent un essor en étendant leur marché à celui de la prise en charge de migrants. C’est le cas par exemple de Sodexo ou de Gepsa, filiale d’Engie (ancien GDF Suez), ou même Bouygues qui occupent une place importante dans ce domaine. Des profits pour les patrons, des morts chez les migrants : on se demande pour qui ont été créés ces centres !