La semaine dernière, un Britannique était jugé à Boulogne-sur-Mer pour avoir essayé de conduire une petite Afghane de 4 ans rejoindre sa famille en Angleterre depuis la « Jungle » de Calais. Pour ce « délit de solidarité », il risquait jusqu’à 5 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Après une pétition de protestation, réunissant plus de 120 000 signatures, il a finalement été condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis. Mais la fillette afghane, elle, passe l’hiver dans le bidonville.
Au même moment les autorités grecques ont arrêté cinq militants associatifs qui portaient assistance à des réfugiés sur l’île de Lesbos.
En France comme ailleurs, le « délit de solidarité » permet à l’État de s’en prendre à ceux qui aident les plus démunis. Les socialistes qui avaient pourtant promis de le supprimer en 2012, l’utilisent aujourd’hui en menant une politique xénophobe. C’est l’État qu’il faudrait condamner pour non-assistance à personne en danger.
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