Hollande et Merkel, leur chantage à la Grèce
23 mars 2015 Brève
Jeudi 19 mars, se tenait à Bruxelles un mini sommet de la zone euro consacré à la Grèce. Alexis Tsipras, Premier ministre grec, demandait le versement de la dernière tranche de prêt, prévue de 7,2 milliards d’euros pour faire face à des échéances de remboursements immédiates et au risque d’être rapidement à court de liquidités.
Mais les créanciers de la Grèce se livrent une fois de plus au chantage. Pour les Institutions européennes (nouveau nom de la Troïka), avec à leur tête Hollande et Merkel, l’argent ne sera versé qu’en échange de nouvelles « réformes structurelles », c’est-à-dire de nouvelles attaques contre la population laborieuse. En Grèce, les 10% les plus pauvres ont déjà vu leurs revenus s’effondrer de 86% entre 2008 et 2012. Pour y mettre fin, les travailleurs grecs ne peuvent compter que sur leurs propres forces et leurs mobilisations, seules capables d’inquiéter les apôtres de l’austérité et les faire fléchir.