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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 86, mars-avril 2013

Grève de PSA : Interview

Mis en ligne le 18 mars 2013 Convergences Entreprises

Nabil, cariste et syndiqué CGT, et Noreddine, délégué CGT au montage, sont tous les deux membres du comité de grève. Ils ont bien voulu répondre à nos questions lors de la manifestation du 5 mars.

  • Convergences Révolutionnaires : À votre avis, où en est la grève, après ces sept semaines de lutte ?
  • Nabil  : Je savais que ça allait être un long combat. Personnellement j’ai déjà atteint mon objectif : se lever et dire non. Tout ce qu’il y aura après ne sera que du positif. L’enjeu, c’est aussi le signal qu’on envoie aux camarades des autres sites PSA : tout le monde est concerné par ces suppressions d’emplois, il faut lutter.
  • Noreddine : Nous sommes 300 déterminés à aller jusqu’au bout. On ne peut rien lâcher, une dizaine de camarades sont menacés de licenciement, ou pratiquement licenciés. On ne va pas les laisser tomber.
  • CR : Comment voyez-vous la suite ?
  • Nabil : Il faut mouiller l’État. Si PSA ne veut pas nous donner de contreparties, à l’État de nous en donner. Il n’y a pas de raison que l’État donne des aides à des patrons qui se comportent comme ça.
  • Noreddine  : Il faut toucher le gouvernement, faire des actions à l’extérieur pour faire pression.
  • CR : Et la convergence des luttes, les prises de contact avec les autres boîtes, qu’est-ce que vous en pensez ?
  • Nabil : C’est un rêve ! Mais peu de sociétés sont vraiment en grève. Alors il faut les trouver pour faire des actions en commun. C’est vrai que sans convergence, sans union on va tous crever dans notre coin...
  • Noreddine : C’est très bien. On a essayé avec Presstalis, ils sont 300, alors nos 300 plus leurs 300, ça fait 600. C’est comme ça qu’on peut réussir. On n’arrive pas à avoir un plus grand nombre de grévistes sur l’usine, alors maintenant il faut aller vers l’extérieur. Ceci dit de nombreux non grévistes sont déçus de ce que propose la direction, ils ne veulent pas aller à Poissy dans ces conditions, où ils vont se retrouver à monter des sièges de combien de kilos, à la main...

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Numéro 86, mars-avril 2013

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