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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 9, mai-juin 2000 > DOSSIER : Femmes au travail : tout a changé... rien n’a bougé

DOSSIER : Femmes au travail : tout a changé... rien n’a bougé

Femmes au travail : Tout a changé... Rien n’a bougé

Mis en ligne le 1er juin 2000 Convergences Société

La deuxième partie du vingtième siècle a enregistré en France, mais dans bien d’autres pays aussi, une entrée massive des femmes dans la monde du travail, et plus précisément du salariat. C’est un bouleversement social de première importance et dont certainement les conséquences n’ont pas fini de se faire sentir, même si elles sont déjà bien évidentes. Les progrès en matière de liberté de la femme, en matière aussi d’égalité avec l’homme sont visibles.

Pourtant cette égalité est loin, très loin d’être acquise. Il suffit de constater que les salaires féminins sont encore de 25 % en moyenne inférieurs aux salaires masculin pour en convenir. Et ce n’est qu’un exemple.

C’est que, dans cette société capitaliste, travailler pour l’immense majorité des femmes comme des hommes signifie être exploité. Mais pour les femmes cette exploitation se double de l’oppression dont elles sont victimes depuis des millénaires et qui demeure, même si elle a pris heureusement de nos jours et dans les sociétés modernes des aspects moins barbares que par le passé, bien que pas toujours et pas partout. Pour une femme avoir un emploi est aujourd’hui synonyme d’une certaine indépendance financière… mais aussi le plus souvent de double journée de travail, à l’usine ou au bureau et à la maison.

L’égalité femmes-hommes reste à conquérir. Dans le passé chaque pas dans cette direction fut arraché par la lutte, des femmes elles-mêmes d’abord, mais surtout des hommes et des femmes ensemble. Depuis deux siècles le meilleur du mouvement ouvrier et du mouvement révolutionnaire ne dissocie pas le combat pour l’émancipation du prolétariat de celui pour la libération de la femme. Or l’une comme l’autre restent bien à conquérir.

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