L’état d’urgence, ça peut aussi servir à régler des affaires dont le lien avec le terrorisme est bien lointain.
Près de Marseille, un homme a vu débarquer la police chez lui, apprenant qu’il faisait l’objet d’une fiche « S » après signalement. Cet ancien salarié de Véolia eau, en conflit avec la boîte suite à une maladie professionnelle liée aux produits chimiques auxquels il était exposé, a en effet été dénoncé par le responsable du site de traitement des eaux où il travaillait, qui l’accusait de s’intéresser d’un peu trop près aux produits chimiques...
Après 3 semaines d’assignation à résidence et une perquisition musclée, le Ministère de l’Intérieur a fini par reconnaître « une méprise commise sur la base d’une information assez inquiétante ».
Il est grand temps d’en finir avec cet état d’urgence, qui permet toutes les « méprises » et dérives collatérales possibles !
Mots-clés : État d’urgence