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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 7, janvier-février 2000 > DOSSIER : A la veille du XXXe congrès : où va le PCF ?

DOSSIER : A la veille du XXXe congrès : où va le PCF ?

En Belgique : le suicide du PCB

Mis en ligne le 1er février 2000 Convergences Monde

Le Parti communiste belge n’a jamais atteint l’importance relative du PCF. Il compte quand même près de 100 000 adhérents et recueille 12 % (21 % en Wallonie) des suffrages au sortir de la guerre. Regonflé comme ses frères italiens ou français par sa participation à la Résistance en alliance avec les représentants de la bourgeoisie, dans un « Front de l’indépendance », il participe au gouvernement avec deux postes de ministres. Comme eux il en est expulsé en 1947.

Depuis il mise sur la « politique de l’aiguillon » vis-à-vis du Parti socialiste. C’est une politique sans espoir, les électeurs préférant l’original social-démocrate à la copie.

Dans les années 60-61, implanté surtout dans les syndicats wallons, il appuie la gauche sociale-démocrate d’André Renard qui réclame des « réformes de structures anti-capitalistes » mais surtout le « fédéralisme ». Le poison nationaliste va diviser la classe ouvrière belge et casser le plus important mouvement de luttes et de grèves de ce demi-siècle.

Mais le PCB poursuit jusqu’au bout dans cette voie. Dans les années 80 il se divise en deux partis : le PC qui rassemble les militants francophones de Wallonie et de Bruxelles et le KP (Kommunistische Partij) flamand. Le comble se produit lors des manifestations régionalistes des Fourons (petit village disputé par les deux régions du pays) quand le PC prend partie pour les Wallons et le KP pour les Flamands.

Aujourd’hui se voulant totalement indépendants l’un de l’autre, le KP ne rassemble plus que quelques dizaines de militants, les autres étant partis chez les Verts, et le PC quelques centaines, divisés entre l’ex-tendance eurocommuniste, qui milite chez les Ecolos ou au PS, et celle dite du « PC maintenu ».

H.L.

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