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DOSSIER : Deux ans après le renversement de Ben Ali et Moubarak : Restent à dégager leurs héritiers … et tous leurs Frères

Deux ans après...

Mis en ligne le 28 janvier 2013 Convergences Monde

Deux ans après les révolutions qui ont renversé Ben Ali et Moubarak, puis fait souffler un vent de colère de Bahreïn jusqu’au Maroc, où en est le monde arabe ébranlé par la crise ?

La Syrie est toujours sous les bombardements de son propre dictateur, et la révolte y est détournée par une guerre de clans. À Barheïn c’est l’Arabie saoudite, la grande alliée des Américains, qui s’est chargée d’écraser la révolution naissante.

En Libye, ce sont les grandes puissances elles-mêmes, États-Unis, France et Grande-Bretagne, qui ont lancé leurs bombardiers pour soutenir le camp qui semblait favorable à leurs appétits et calculs. C’était l’occasion rêvée de faire un exemple, de montrer ses muscles pour faire passer aux peuples l’envie de se révolter – pensaient-elles. Tant pis si la Libye devait en sortir ruinée, divisée, aux mains de coteries armées toutes plus islamistes les unes que les autres. Tant pis aussi si les répercussions, les migrations forcées et la multiplication des armes ont contribué à déstabiliser toute la région. Entre autres le nord du Mali.

Dans les deux pays berceaux de la révolution, la Tunisie et l’Égypte, les grandes puissances se sont appuyées sur l’armée, mais ont aussi épaulé ces partis islamistes, qui sont devenus leurs alliés, pour tenter de tout faire rentrer dans l’ordre. Celui où les pauvres se taisent tandis que les trusts prospèrent. Prospérité de quelques-uns qui s’accommode des mosquées et de la charia. Au nom de la démocratie et des victoires électorales ! Et si des têtes ont été « dégagées », les maîtres des anciens régimes, hauts cadres, officiers et patrons, sont toujours là.

Pourtant rien n’est gagné pour les grandes puissances et leurs nouveaux alliés. Les révolutions de janvier-février 2011, qui ont fait tomber deux dictatures, ont également fait tomber la peur. En Égypte comme en Tunisie les manifestations, explosions de colère, grèves se poursuivent, que ni les minarets ni les blindés de la gendarmerie ou de l’armée ne suffisent à impressionner. Et le roi du Maroc lui-même commence à trembler.

C’est le point des luttes politiques et sociales dans ces pays que nous voulons présenter dans ce dossier.

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Numéro 85, janvier-février 2013