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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 22, juillet-août 2002

Courrier : Les contrats d’apprentissage ne sont pas licenciables à merci

Mis en ligne le 9 juillet 2002 Convergences Entreprises

Je vous envoie ce courrier pour apporter mon témoignage sur des pratiques illégales de certains patrons et leur mépris des salariés. Je viens en effet de gagner mon procès en prud’hommes contre un petit patron qui croyait avoir tous les droits de se débarrasser de ses salariés. Agée de 19 ans, j’étais en contrat d’apprentissage comme monteur dans une entreprise d’optique. J’ai été licenciée en fin de période d’essai alors que le patron avait reconnu par écrit mes compétences. Il a justifié ce licenciement par des difficultés économiques de l’entreprise suite à une baisse d’activité et à l’achat d’une machine. Mais cinq jours après, il a embauché un salarié à temps complet à ma place.

Cette suppression d’emploi pouvait, dans mon cas, entraîner la fin de mon cycle d’études et la fin de ma scolarité, si je n’avais pas retrouvé un autre stage dans ma spécialité ce qui était très difficile. C’est encouragée par ma mère qui jugeait que l’on ne pouvait accepter une telle injustice par principe que j’ai contacté des militants de votre groupe et nous avons porté l’affaire en prud’hommes. Je viens d’obtenir satisfaction : la reconnaissance que ce licenciement était sans cause réelle et sérieuse et les 28 000 francs que j’ai demandés. J’aimerais que mon témoignage soit un encouragement pour tous ceux qui se sentent un peu seuls pour attaquer en justice et hésitent à se défendre face à un patron.

Héléna (Paris)

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