Le 5 mai déjà, le régime de Bachar al-Assad avait bombardé et totalement détruit un camp de réfugiés au nord de la Syrie. Il a cette fois fait bombarder la ville de Daraya, alors que ses habitants étaient rassemblés dans l’attente de recevoir le premier convoi de la Croix Rouge autorisé à entrer dans leur ville. Celle-ci est coupée du monde depuis trois ans et demi de guerre.
C’est ce même régime que les dirigeants des grandes puissances impérialistes seraient prêts à remettre en selle. Refuser d’accueillir les réfugiés et les renvoyer au massacre, un cynisme meurtrier.
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