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DOSSIER : Avril, mai, juin 2003. Renouveau des luttes, début de la contre-offensive des salariés

Au dépôt et atelier de Rouen

Mis en ligne le 11 juillet 2003 Convergences Entreprises

Le 13 mai, les chiffres de participation sont historiques : plus de grévistes aux ateliers de Quatre-Mares qu’en 1995. Dans les différentes AG, le sentiment est que ce ne doit pas être une énième journée de 24 heures mais le début d’un mouvement de grève reconductible. La chaleur de l’accueil réservé à des grévistes de l’Education nationale en témoigne.

Mais dès le lendemain, à Quatre-Mares, l’appareil CGT commence à freiner. On n’entend plus parler que du 25, puis bientôt du 3 juin. Un fossé se creuse avec ceux qui veulent continuer (notamment les équipes de Sud et des militants de base de la CGT). Finalement, la grève sera votée jusqu’au jeudi 15, par une minorité. Au dépôt voisin de Sotteville, les équipes Sud et CGT sont unies pour continuer la grève mais vu le contexte national à la SNCF, la reprise est décidée dans l’unité le 16 mai. A tous les cheminots de l’atelier qui y participent, la manif appelée par le comité de grève de l’Education nationale, battante et bruyante, donne le moral. D’où la réflexion de certains : « Et dire que certains voulaient nous empêcher de voir çà ! ».

Le 3 juin, des comités de grève se mettent en place dans différents secteurs (au dépôt de Sotteville, à Quatre-Mares, chez les contrôleurs, à la Direction régionale) ainsi qu’un comité de grève Inter-services. Les AG rassemblent les grévistes des différents secteurs. Au dépôt, beaucoup de jeunes s’investissent dans le comité de grève et les actions interpros. Mais de nouveau, l’appareil de la CGT joue les pompiers. A l’atelier, la grève est suspendue pendant le week-end de la Pentecôte, mais elle continue au dépôt. Après le 10 juin, à Quatre-Mares les AG sont moins nombreuses bien que des cheminots restent en grève jusqu’au 12 juin. Au dépôt la reprise n’est votée que le 13.

Félix MURAT

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Numéro 28, juillet-août 2003