« Vous resterez ici chez nous, jusqu’à ce que s’achève le cauchemar de la guerre » : ces mots de bienvenue sont ceux du président grec Prokopis Pavlopoulos s’adressant aux réfugiés d’un centre d’accueil de Chaïdari, une banlieue d’Athènes.
C’est que les pays riches d’Europe ne laissent pas grand choix à la Grèce : qu’elle garde les migrants qui atterrissent chez elle : c’est à ce pays, ruiné par sept ans d’une austérité draconienne imposée par l’Europe des banquiers (FMI, BCE) d’héberger des dizaines de milliers de réfugiés que la riche Europe du nord refuse égoïstement d’accueillir. L’Europe solidaire ? Plutôt une calculette à la place du cœur.