La partie la plus intéressante de ce pamphlet, bien
Articles
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- Journaliste à Charlie Hebdo, russophone né à Moscou, Iegor Gran se livre dans ce petit ouvrage à une charge féroce contre Poutine et son régime qui aurait transformé le pays en un « Zombieland ». C’est ce qui aurait rendu possible le déclenchement de la guerre d’Ukraine sans provoquer de réactions notables au sein de la population. Le titre se veut ironique puisque la lettre Z est celle qu’arborent les chars russes sur leur blindage en signe de victoire.
La partie la plus intéressante de ce pamphlet, bien -
À la mi-août, après un désengagement progressif, les derniers militaires français ont quitté le Mali, dans un contexte de tensions croissantes avec le gouvernement malien, un retrait qui permet à la Russie d’avancer ses pions. Les intérêts et prétentions de la France – ancienne puissance coloniale dans la région – sont de plus en plus contestés par des régimes en place et des populations. Jusqu’où et comment les ambitions impérialistes de la Russie sur le continent africain s’expriment-elles ? Les convoitises de Poutine, à ce stade, n’arrivent certainement pas à la cheville du vieil impérialisme français, en matière de prédations et de facteurs de chaos.
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Pas d’union sacrée !
Convergences Monde 10 mars 2022
Macron aime bien endosser la panoplie du chef de guerre. Après avoir déclaré la guerre à un virus pendant la pandémie, il cherche à s’immiscer dans la guerre menée par la Russie en Ukraine, plus valorisante à ses yeux pour le grand stratège qu’il croit être.
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- Malgré une répression féroce, des mobilisations anti-guerre se sont déroulées dans plusieurs villes importantes du pays, dont Moscou. Au moins 1 800 personnes auraient été arrêtées. Le mouvement de protestation s’est également déplacé en ligne, commençant à se faire entendre et à engranger des soutiens. Le #нетвойне (non à la guerre) était en tête des tendances sur Twitter samedi. Un blogueur-vidéo et documentariste, Iouri Doud, a vu sa publication récolter un million de « j’aime » après avoir écrit : « Quand mes
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Les bruits de bottes autour de l’Ukraine nous concernent
Éditorial des bulletins L’Étincelle Monde 22 février 2022
L’entrée des forces russes dans le Donbass et la surenchère de déclarations et menées guerrières, du côté russe comme américain, autour de l’Ukraine, sont des plus alarmantes. Poutine masse davantage d’hommes et d’engins de mort à sa frontière, tandis que des porte-parole de Biden annoncent une imminente invasion russe de l’Ukraine elle-même. Et les pourparlers – dont Macron s’est fait le champion (campagne électorale oblige) – semblent au point mort. Est-il possible qu’avec ces conflits d’influence dans la
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Le lundi 7 février, Macron s’envole pour Moscou. Retour par Kiev et Berlin. Le nouveau président intérimaire de l’UE se pose en champion de la désescalade, au plus fort d’un insupportable bras de fer entre les USA et la Russie, accompagné de cliquetis d’armes, à propos de l’est de l’Europe. Macron se flatte de convaincre Poutine d’abandonner des menaces – réelles ou supposées – d’invasion de l’Ukraine
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Otan et Russie jouent avec le feu
Les menaces guerrières autour de l’Ukraine, traduction d’un article de nos camarades du RSO d’Allemagne (26 janvier 2022)
Depuis des semaines, les tensions entre d’un côté l’Otan (c’est-à-dire les États-Unis et l’Union européenne), de l’autre la Russie, sont sous les feux médiatiques. La Russie a concentré des troupes à la frontière avec l’Ukraine, les puissances occidentales alertent contre une possible invasion russe et renforcent dans le même temps leurs contingents de l’Otan dans la partie orientale du continent. Ainsi, autour de l’Ukraine, les grandes puissances et leurs intérêts se renvoient-ils la balle, depuis huit
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25 décembre 1991, il y a trente ans, la fin de l’URSS
Convergences Monde 21 décembre 2021
La Place Rouge était vide, le mercredi 25 décembre 1991 à la nuit tombée, quand Mikhaïl Gorbatchev, président de l’URSS, a annoncé à la télévision sa démission et la dissolution de l’URSS (officialisée le lendemain par la chambre haute du Soviet suprême). Le drapeau rouge de la révolution d’Octobre, derrière lequel la bureaucratie stalinienne continuait à se draper malgré son reniement du communisme, était aussitôt remplacé par le drapeau tricolore de la vieille Russie tsariste. Boris Eltsine, qui s’était déjà hissé depuis mai 1990 à la tête de la Fédération de Russie, prenait toutes les prérogatives de l’ex-président de l’Union soviétique
- Il y a quelques jours, Poutine appelait ses députés au secours : « Vous savez que dans de nombreuses régions il y a en ce moment une hausse de l’épidémie. Je vous demande de participer activement à ce travail, d’en parler dans les médias. Les gens vous font confiance et écoutent vos conseils et recommandations. » Avec cette assemblée nouvellement élue par moins de la moitié des électeurs et remplie majoritairement de godillots du régime (fraude électorale et empêchement de se présenter pour certains
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Dans un des chapitres de son ouvrage La fin de l’homme rouge, l’écrivaine biélorusse Svetlana Alexievitch donne la parole à Margarita, une Arménienne qui a grandi à Bakou en Azerbaïdjan, dans un quartier où « nous vivions ensemble, nous formions une grande famille, les Azerbaïdjanais, les Russes, les Arméniens, les Ukrainiens, les Tatars… ».
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Trois textes du journal des militants de l’opposition de gauche emprisonnés dans l’isolateur de Verkhnéouralsk
Présentation des textes
Les trois textes traduits et publiés sur ce site sont issus d’une sorte de journal qu’écrivaient les militants trotskistes emprisonnés dans la prison de Verkhnéouralsk (petite ville de l’Oural) au début des années 1930. Il était sous forme de cahiers écrits à la main. Ces cahiers, cachés sous les planchers des cellules, ont été retrouvés au début 2018 lors de travaux dans la vieille prison. Tous ces textes, manuscrits, et parfois mal conservés (avec parfois des coins de feuilles et bouts de pages manquants)
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[Texte du journal des militants de l’opposition de gauche emprisonnés dans l’isolateur de Verkhnéouralsk]
L’opposition léniniste est avant tout un courant international. Son apparition et son développement prennent leurs racines dans les changements de toute la situation internationale survenus consécutivement à la défaite de la première vague de la révolution européenne en 1921-23.
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[Texte du journal des militants de l’opposition de gauche emprisonnés dans l’isolateur de Verkhnéouralsk]
Durant la révolution d’octobre, la révolution démocratique était étroitement liée au premier stade de la révolution socialiste.
Le programme, élaboré par Lénine pendant le 8e congrès du Parti bolchévique, examine la révolution d’octobre comme une première étape de la révolution mondiale dont elle ne peut être séparée. Le principe même de la révolution permanente a trouvé son expression dans cette disposition de notre programme : « le plus grand problème historique de la révolution russe est la nécessité de résoudre les tâches internationales… en réalisant le passage de la révolution étroitement nationale à la révolution mondiale » ; cette caractérisation par Lénine des tâches de notre révolution a été justifiée intégralement par toutes les étapes suivantes de son développement.
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Rubriques
> Convergences révolutionnaires > Numéro 99, mai-juin 2015
DOSSIER : Russie, après 1998 et 2008, jusqu’où la nouvelle crise ?
> Convergences révolutionnaires > Numéro 82, juillet-août 2012
> Convergences révolutionnaires > Numéro 79, janvier-février 2012
> Convergences révolutionnaires > Numéro 47, septembre-octobre 2006
DOSSIER : La Russie de Poutine : le prix de la restauration capitaliste