Personne ne nous attendait dans l’antre du grand patronat. Leurs chefs d’état-major n’étaient pas là, mais nous n’avons pas été déçus. « Tout cela… c’est notre fric ! » disaient les copains : toiles de maîtres, tapisseries du 18e siècle ou contemporaines,
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- Action surprise ce vendredi 8 mars : au siège patronal de la puissante Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), présidée par Frédéric Saint-Geours, également numéro 3 de PSA derrière Philippe Varin, candidat à la présidence du Medef !
Personne ne nous attendait dans l’antre du grand patronat. Leurs chefs d’état-major n’étaient pas là, mais nous n’avons pas été déçus. « Tout cela… c’est notre fric ! » disaient les copains : toiles de maîtres, tapisseries du 18e siècle ou contemporaines, -
Et maintenant, le patronat s’attaque aux retraites complémentaires
Convergences Politique 5 décembre 2010
Pour défendre son projet de réforme des retraites, Sarkozy avait notamment prétendu que le niveau des pensions serait préservé. Mais en France, les retraites comportent deux parties : la retraite de base versée par la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance vieillesse) et les retraites complémentaires payées par l’Arrco pour l’ensemble des salariés et l’Agirc pour les cadres, auxquels s’ajoute l’Ircantec pour les agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques. Or si la CNAV dépend directement
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Le Medef à l’assaut du droit du travail
Convergences Politique 22 novembre 2002
C’est peu dire que les discussions au sommet entre partenaires sociaux ne passionnent généralement pas les foules. Encore moins quand, sous l’intitulé rébarbatif « voies et moyens de la négociation collective », elles débouchent sur une simple « position commune », comme ce fut le cas au beau milieu de l’été 2001 entre certaines organisations patronales (Medef, CGPME…) et syndicales (FO, CFDT, CGC, CFTC).
Pourtant, dans les salons patronaux comme les nombreux cercles, revues, clubs et « réseaux » où des -
La « refondation sociale » : une offensive patronale tous azimuts
Convergences Politique 1er octobre 2000
On se souvient que toute cette affaire de « refondation sociale » a commencé fin 1999, quand le MEDEF, qui menaçait de quitter les caisses de Sécurité sociale s’il n’avait pas la garantie qu’aucune ponction ne serait effectuée pour financer les 35 heures, a décidé de pousser l’avantage. Le syndicat patronal met alors en avant sa « nouvelle constitution sociale pour la France » et propose aux organisations syndicales d’ouvrir un « énorme chantier ». Les confédérations syndicales protestent mollement, se
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Les contrats de travail sauce MEDEF : Pour des travailleurs licenciables et exploitables à merci
Convergences Politique 1er octobre 2000
En présentant leurs projets de nouveaux contrats de travail, les patrons invoquent sans vergogne la nécessité de « lutter contre la précarité ». Estimant qu’en raison de leur limitation à 18 mois, les CDD et l’intérim ne peuvent satisfaire aux « exigences de la nouvelle économie, aux nouveaux modes de fonctionnement des entreprises, à l’obsolescence rapide des produits mis sur le marché et l’explosion de nouvelles technologies », ils veulent mettre en place deux nouveaux types de contrats visant à « apporter -
Le gouvernement Jospin : un partenaire complaisant
Convergences Politique 1er octobre 2000
En annonçant son refus, le 24 juillet, d’entériner dans sa forme actuelle la nouvelle convention sur l’assurance-chômage voulue par le MEDEF, le gouvernement a fait mine de s’opposer au diktat des patrons soutenus par la CFDT et la CFTC. Gouvernement et patronat seraient-ils donc sur le point de se fâcher ? Evidemment non.
Jouer les chevaliers blancs…
On se souvient en effet de la mise en scène qui avait prévalu lors de l’annonce de la première loi sur les 35 H en octobre 1997 : Jean Gandois -alors
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Le MEDEF veut aussi refonder le syndicalisme...
Convergences Politique 1er octobre 2000
Les projets patronaux vis à vis des syndicats couvrent en gros deux terrains : celui du contrat des travail et des conventions ; celui des parts de la masse salariale consacrée aux droits sociaux (maladie, retraite, chômage).
Concernant le premier terrain, le patronat veut dégager de la loi le maximum d’obligations et ramener le niveau contractuel au plus bas (l’entreprise, voir le salarié), pour limiter tout rapport de force collectif et les réglementations. En même temps, le patronat n’ignore
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Autour de la « refondation sociale » : Le feuilleton « MEDEF-syndicats » continue
Convergences Politique 1er juin 2000
Avec en arrière-fond la menace de se retirer de tous les organismes paritaires de protection sociale d’ici la fin de l’année 2000, le MEDEF pousse en avant sa « refondation sociale ». Elle a déjà donné lieu à une série de réunions avec les confédérations syndicales.
Personne ne pouvait sérieusement penser que le MEDEF ait eu l’intention de faire aux syndicats des propositions « honnêtes », au sens où il puisse y avoir quoi que ce soit de bon à en tirer pour les travailleurs. Les porte-parole du patronat avaient -
MEDEF, gouvernement et syndicats vont-ils « refonder le social » ?
Convergences Politique 1er avril 2000
Le 18 janvier, le MEDEF, après plusieurs semaines de battage médiatique, a annoncé son départ des organismes sociaux paritaires (Sécurité sociale, régimes complémentaires et assurance-chômage) d’ici la fin de l’année, s’il n’y pas accord sur de nouvelles bases avec les syndicats. Ce qu’il appelle « refondation sociale ».
En clair, le patronat français veut pousser l’avantage. Il sait que le gouvernement a dans ses cartons plusieurs projets de réforme de la protection sociale et des retraites, de systèmes
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